
Vous pensez être incollable sur la méthanisation ? Elle permet de produire du biogaz et du digestat. Mais pas que ! Demain, nous pourrions aussi valoriser le... CO2 biogénique résiduel ! Mais c’est quoi, au juste ? Ce CO2 provient de la biomasse agricole ou forestière, émis lors de sa combustion ou dégradation. C’est un coproduit de la méthanisation qui est valorisable !
L’Île-de-France a récemment exploré le sujet avec une étude menée par GRDF et Gaz Consulting. Résultat ? Un potentiel prometteur !
L’étude a montré que l’industrie agroalimentaire est une grande consommatrice de ce gaz. Il gazéifie les boissons, conserve les aliments. Il joue aussi un rôle clé en sécurité incendie. Alors pourquoi importer du CO2 fossile quand on peut en produire localement ? Une solution gagnante pour la décarbonation !
Avec 17 sites de méthanisation en Ile-de-France prêts à valoriser leur CO2 nous cherchons à encourager les industriels à adopter cette alternative locale. Ces sites pourraient produire jusqu'à 60 000 tonnes du gaz biogénique par an satisfaisant ainsi plus de la moitié des demandes locales, estimées entre 80 et 100 000 tonnes. Et avec 30 autres sites susceptibles de valoriser également leur CO2 dans le futur, la région Île-de-France pourrait devenir autonome en CO2 biogénique.
Cette étude, notamment menée avec Vincent Brotons-Lelievre, Ingénieur d’Affaires Industrie chez GRDF en Île-de-France, prouve que cette valorisation est bénéfique. Elle réduit les coûts industriels tout en donnant une seconde vie à un coproduit de la méthanisation.
Cette enquête s’aligne parfaitement avec l’un des piliers du projet d’entreprise de GRDF d’accompagner ses clients et partenaires dans leurs actions de décarbonation. L’histoire du CO2 biogénique ne fait que commencer !