Le réchauffement climatique rend cruciale la décarbonation du secteur des transports, qui représente à lui seul près de 34 % des émissions de CO2, dont plus de 80 % au titre du transport routier. La qualité de l’air constitue aussi un enjeu sanitaire majeur, avec la multiplication des pics de pollution. Chaque année, en France, 48 000 décès prématurés seraient liés à la qualité de l’air. Le premier atout de la solution BioGNV/GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) est sa robustesse et sa simplicité : la technologie est en effet éprouvée avec plus de 38 millions de véhicules dans le monde circulant au Gaz Naturel Véhicule (GNV) ; par ses performances économiques, la solution BioGNV/GNV répond aux attentes et aux contraintes opérationnelles des transporteurs.
Le BioGNV comme le GNV, un carburant essentiel pour améliorer la qualité de l’air
Le BioGNV, la version renouvelable du GNV, présente une solution immédiatement disponible pour réduire drastiquement la pollution locale. Tous les véhicules qui roulent au gaz, bénéficient de la vignette Crit’Air 1, un certificat qualité de l’air qui les autorise à circuler lors des pics de pollution et dans les Zones à Faible Emission (ZFE). Le BioGNV comme le GNV, réduit considérablement les polluants locaux dont les particules fines et les NOx et permettra de passer les futures réglementations Euro 7 sans dispositifs complexes.
Près de 44 % des véhicules qui roulent au gaz en France, utilisent du BioGNV
Le BioGNV contribue à la lutte contre le changement climatique avec plus de 80 % de réduction des émissions de CO2 par rapport au diesel. Le BioGNV est un gaz renouvelable produit localement à partir de résidus agricoles, d’effluents d’élevage et de déchets des territoires. Il s’agit donc d’un biocarburant de deuxième génération, qui contrairement aux biocarburants de première génération, n’est pas produit en concurrence de cultures alimentaires. Le BioGNV offre une solution économique et écologique pour le transport de marchandises et de personnes.
La capacité de production des 747 sites de méthanisation raccordés aux réseaux gaziers dépasse 14,2 TWh, soit l’équivalent de la consommation de 56 800 bus roulant au BioGNV.
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