Promulguée en 2020, la loi française anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) fixe pour 2025 l’objectif de diviser par deux les quantités de déchets enfouis en France.
Or nul besoin d’être érudit pour savoir que les activités humaines et industrielles produisent énormément de déchets organiques humides difficilement recyclables. Traiter ces déchets pour ne pas les rejeter dans la nature ou les enfouir représente donc un enjeu fondamental.
Le procédé de gazéification hydrothermale est une solution innovante et durable qui répond à cette problématique puisqu’il permet à la fois de produire du gaz renouvelable et d’éliminer les polluants et autres microplastiques, tout en préservant la ressource en eau.
Convaincu de la pertinence de cette technologie, GRDF se mobilise aux côtés des acteurs de la filière, notamment pour faire avancer la réglementation. L’entreprise travaille en lien avec les pouvoirs publics, les fédérations professionnelles d’équipementiers et de grands acteurs industriels consommateurs de gaz pour définir les modalités d’injection de tous les gaz renouvelables dans le réseau de gaz.
GRDF travaille par ailleurs en collaboration avec le CEA, acteur majeur de la recherche en France, sur un projet de démonstrateur de gazéification hydrothermale
L’entreprise accompagne également les réflexions des territoires sur les possibilités de couplage des réseaux. Plus particulièrement sur le rôle du réseau gazier pour stocker à terme les excédents d’énergies renouvelables électriques intermittentes et apporter ainsi une flexibilité complémentaire au système énergétique français.
Le potentiel de production annuelle de gaz renouvelable et bas carbone issu de la gazéification hydrothermale est estimé à 50 TWH, soit près de 20% de notre consommation de gaz en 2050.