La production de gaz vert représente en France la puissance de deux réacteurs nucléaires. En 2030, elle pourrait atteindre l’équivalent de dix réacteurs. Cette dynamique inédite pour une énergie renouvelable, confirme l’essor de la filière biométhane en injection en seulement 10 années. Produit largement à partir de déchets organiques agricoles, le gaz vert ne doit pas être oublié dans l’équation de la planification énergétique. Il apporte des réponses immédiates et concrètes à des enjeux majeurs : la réduction de l’empreinte carbone de secteurs fortement consommateurs d’énergie, la souveraineté énergétique, la transition écologique du monde agricole et la réindustrialisation du pays.
Dès 2030, les gaz renouvelables pourraient représenter 20 % de la consommation de gaz
Cette trajectoire réaliste doit être prise en compte. Aujourd’hui, cette énergie renouvelable n’est pas considérée à sa juste hauteur dans les scénarios énergétiques. Certes, le gouvernement envisage de relever les objectifs de production de gaz vert dans la future loi de programmation sur l’énergie et le climat, mais en deçà du niveau établi par les experts de la filière. Des mécanismes de soutien plus ambitieux - n’ayant aucun impact sur le budget de l’Etat - sont attendus pour poursuivre son développement. Le potentiel, la filière, les infrastructures, les technologies, l’envie des consommateurs… le gaz vert dispose d’atouts dont la France a besoin pour réussir sa transition vers un monde décarboné.
Téléchargez l'intégralité du communiqué de presse
Contact presse GRDF - grdf-nat-presse@grdf.fr - 01 71 19 18 11